Ce qu’il faut savoir sur le Sado-Masochisme

L’intensité de la douleur peut varier de l’humiliation rituelle peu violente au fouet ou à la bastonnade. En général, le masochiste conserve un certain contrôle sur la situation et met fin au comportement abusif avant d’être gravement blessé. Si la douleur peut provoquer une certaine excitation sexuelle chez de nombreuses personnes, pour le masochiste, elle devient la finalité principale de l’activité sexuelle. Le terme est fréquemment utilisé dans un contexte social plus large dans lequel le masochisme est défini comme le comportement d’une personne qui recherche et apprécie les situations d’humiliation ou d’abus.

Zoom sur le Sado-Masochisme

Pour le masochisme, la libération érotique est obtenue en s’infligeant de la douleur.  Le sadisme est la pratique consistant à obtenir du plaisir en infligeant de la douleur et de la souffrance à autrui. Le masochisme en tant que trait isolé est assez rare. Le plus souvent, l’association de la douleur au plaisir sexuel prend la forme à la fois du masochisme et du sadisme, l’obtention du plaisir sexuel en infligeant de la douleur à autrui. Souvent, un individu alterne les rôles, devenant excité par l’expérience de la douleur dans un cas et par le fait d’infliger de la douleur dans un autre.

Le sadomasochisme désigne la pratique consistant à obtenir du plaisir en infligeant de la douleur et en se faisant infliger de la douleur. Le sado-masochisme est presque toujours de nature sexuelle. La personne qui pratique le sado-masochisme est un sado-masochiste, la forme adjectivale est sado-masochiste. Le mot sadomasochisme est apparu en 1916 comme un portemanteau des mots sadisme et masochisme. Un portmanteau est un mot construit en mélangeant les sons et les significations de deux mots différents. Cliquez sur https://www.lola-soumise.fr/ pour trouver une femme soumise.

Bienfaits du sadomasochisme

Des recherches ont montré que les participants au BDSM parviennent à un niveau de conscience altéré, similaire à l’état méditatif que connaissent les adeptes du yoga ou à l’état d’euphorie du marathonien. Il est communément admis que ces activités peuvent être bénéfiques pour la santé en contribuant à réduire les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. La participation au BDSM pourrait avoir les mêmes effets. Dans une étude, les chercheurs ont examiné les traits de personnalité, les styles d’attachement relationnel et le bien-être général des personnes pratiquant le BDSM. Contrairement à de nombreux stéréotypes populaires, l’étude a révélé que les personnes qui s’adonnent à ces pratiques sexuelles sont en fait, en moyenne, mieux adaptées que leurs homologues qui ne pratiquent pas le BDSM.

Les chercheurs ont également déterminé que la participation à des scènes sadomasochistes réussies augmente le sentiment de connexion et d’intimité avec les partenaires. Bien que les raisons exactes de ce phénomène ne soient pas tout à fait claires, la recherche a montré que le fait de faire des choses nouvelles avec des partenaires romantiques, plutôt que les mêmes activités de routine, augmente l’intimité. Des scanners cérébraux de couples mariés ont révélé que le fait de partager des activités nouvelles déclenche le système de récompense du cerveau et l’inonde de dopamine et d’autres substances chimiques bénéfiques.